Dix-huit mois après avoir quitté Google pour rejoindre Facebook, Lars Rasmussen se retrouve à la tête d'une équipe d'ingénieurs travaillant sur un projet qu'il décrit comme « super excitant ».
Sa mission est d'améliorer la recherche, une caractéristique qui n'est pas vraiment le fort du réseau social. La difficulté reste d'atteindre cet objectif en tirant parti du nombre gargantuesque de données sur les connexions sociales, alimenté par 800 millions d'utilisateurs actifs.
A la base, il est l'homme derrière Google Maps. Il est aussi l'un des acteurs principaux de Google Wave, un projet ambitieux pour révolutionner la communication en ligne (et aussi un échec retentissant). Il est à présent à la tête d'un projet, mais ne peut en dire plus, confronté à une charte de confidentialité.
« Je travaille sur quelque chose de très spécifique et de super excitant, mais il n'a pas été lancé, donc je ne peux pas vous dire grand-chose à ce sujet », nous explique-t-il.
Ce que ce n'est pas, souligne-t-il cependant, c'est un produit visant à concurrencer Google.
« Certains spéculent sur nous faisant des recherches sur le web ou sur des gens nous encourageant à en faire » dit-il, considérant ces propos comme des fariboles journalistiques.
« Je ne peux pas prédire ce qui arrivera dans l'avenir, mais je ne pense pas que cela aurait du sens, pour nous, de seulement commencer à penser à faire de recherche sur le web. Google le fait si bien. »
« Ce que je crois, a-t-il tout de même ajouté, c'est que des fonctionnalités de recherche de Facebook pourrait être bien meilleures ».
« La recherche se caractérise davantage par l'intention. Vous savez ce que vous cherchez, vous exprimez ce que vous recherchez, et un bon moteur de recherche va trouver la chose que vous recherchez. »
Avant les réseaux sociaux, si vous vouliez n'importe quelle sorte de trafic sur le web, il devait venir de la recherche. Mais à présent, le social commence également à répondre à ce besoin. Le social, ce n'est pas ça, mais c'est l'une des choses qu'il est capable de fournir. »
Facebook ne cherche pas à concurrencer Google, mais il n'empêche qu'avec tant de bonnes idées, l'on peut difficilement croire que la firme n'a pas une petite idée derrière la tête…
Source: Smh.com