On a appris hier via le site spécialisé Search Engine Land qu'un cabinet d'avocats du Michigan (Seikaly & Stewart) poursuivent leur ancienne agence de référencement. La raison n'est pas un manque de résultats mais bien l'utilisation de techniques spammy.
Spécialisée dans les services de marketing en ligne, l'agence américaine Rainmaker Institute est accusée par un ancien client d'avoir pratiqué des techniques de référencement spammy (des fermes de liens) pour référencer son site internet. Et pas de chances, le client en question était un cabinet d'avocats.
A la lecture de la plainte du client (que vous retrouverez en intégralité ci-dessous), il n'est pas clair de savoir si le site internet a réellement été pénalisé par Google ou si la poursuite est essentiellement préventive. Toutefois, on remarque dans le texte ci-dessous qu'environ 6720 liens ont été créé pour Oaklandbusinesslawyers.com et que tous ceux-ci (à l'exception de 188 liens) étaient construits dans des fermes de liens.
Plusieurs questions peuvent découler de ce cas juridique bien précis :
- A partir de quand les pratiques sont-elles jugées « spammy » ? Est-ce qu'un simple lien dans un annuaire peut-être considéré comme tel ?
- Sans nécessairement devenir spécialistes dans le domaine, les clients ne devraient-ils pas être davantage impliqués dans le référencement de leur site internet ?
- Dans ce type de situation : quel type de dommage peut-être demandé à l'agence ?
- Etc.